La pollution de l’air a Ă©tĂ© longtemps conçu comme un phĂ©nomène imputable essentiellement aux cheminĂ©es industrielles. Puis, Ă mesure que des smogs se formaient, comme Ă Londres, oĂą des millions de cheminĂ©es particulières envoyaient dans l’atmosphère les rĂ©sidus de la combustion de charbon, le cadrage du problème a Ă©voluĂ©.
Au dĂ©but des annĂ©es 1960, la prĂ©fecture de la Seine monte une opĂ©ration expĂ©rimentale, Ă Paris, intitulĂ©e « Zones sans fumĂ©es ». Il s’agit de contrĂ´ler le fonctionnement des chaudières dans deux arrondissements tests, le 16e, caractĂ©risĂ© par des immeubles de standing Ă©quipĂ©s de chauffage collectif au mazout, et le 11e, plus populaire et encore industriel. Cela mènera Ă des arrĂŞtĂ©s de 1964 pris en application de la loi du 2 aoĂ»t 1961.
Le bureau d’hygiène de Lyon emboĂ®te le pas aux services de la capitale Ă partir de 1966. Chaque hiver, des opĂ©rations de contrĂ´le sont menĂ©es dans le quartier des Brotteaux, Ă©quivalent lyonnais du 16e arrondissement parisien.